Interview de Mark Karpelès par le Wall Street journal.

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Mark Karpelès, ancien responsable de Mt.Gox ,a  récemment  parlé au Wall Street Journal. C’est la première fois depuis la liquidation de Mt Gox que Mark Karpelès accorde un entretien à un média. Il s’est déroulé chez lui à Tokyo d’où il a évoqué l’affaire.

L’entretien. Karpelès atteste qu’il agit actuellement en coopération avec un administrateur nommé par la cour dans l’affaire Mt.Gox et dit se focaliser sur son intention de conserver Tibanne , son autre entreprise, malgré les implications du procès en cours. Karpelès présente aussi ses excuses les plus vives aux personnes lésées et conteste le fait d’avoir pratiqué une gestion peu rigoureuse. Il révèle aussi qu’un piratage informatique a eu lieu, mais qu’aussi, des individus ont pu voler des fichiers dans les locaux de Mt.Gox. Karpelès a donné des explications sur ses sentiments lors de la perte initiale des 850 000 Bitcoins. Il s’est dit “effrayé, contrecarré, et fâché” et a assuré qu’il avait passé de nombreuses nuits blanches pour régler la situation. La preuve en est, d’après lui, qu’il a retrouvé 200 000 Bitcoins. Une issue possible pour Mt.Gox serait une reprise et une réhabilitation passant par un rachat, comme l’envisage un groupe d’investisseurs.

Peut on faire confiance à Karpelès? Mark Karpelès a beau s’excuser et dire avoir fait tout son possible  pour combler la perte subie, ses explications sont vagues, et il ne dit pas d’où viennent les 200 000 Bitcoins. Il y a eu des théories diverses, de la part de la communauté Bitcoin sur ce qui est  arrivé  chez Mt.Gox. Certains avancent que d’anciens salariés de Karpelès auraient détourné des Bitcoins. On peut alors se poser des questions sur la gestion et la sécurité dans cette entreprise. Quant à Tibanne, société spécialisée dans le développement et la gestion informatiques, et dirigée par Mark Karpelès, elle a été déclarée responsable du retard de l’exécution  du contrat d’un important client. Tibanne a été condamné par le Tribunal de Tokyo, en  Juillet 2013, au versement de dommages et intérêts.


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