Ben Mc Lannahan, rapporte, Vendredi 25 Juillet 2014, dans le Financial Times, que certains créanciers de Mt.Gox ont à Tokyo, exigé leurs paiements en Bitcoins plutôt qu’en monnaie officielle.
Le regroupement de créanciers. Daniel Kelman, un avocat américain, résidant à Taïwan, a informé l’administrateur de la faillite de Mt.Gox, Nobuaki Kobyashi, de son intention de former “un groupe rebelle”de créanciers cherchant à recevoir leurs paiements sous forme de Bitcoins. Cette notification a eu lieu à la première réunion de créanciers à la Cour de Tokyo. Mc Lannahan explique que, conformément à la loi japonaise , un comité représentant plus de la moitié des créanciers a le pouvoir de participer à la procédure judiciaire tant qu’il satisfait à certaines conditions et est reconnu par le tribunal comme représentant des intérêts de l’ensemble des créanciers. Kelman indique aussi qu’une vente à grande échelle de Bitcoins contre de l’argent, pourrait mener à une baisse du cours de Bitcoin, ce qui n’est l’intérêt de personne.
Quelle chance a cette demande d’aboutir ? Actuellement, au Japon, tous les règlements de faillite se font en espèces, et un paiement autorisé dans une cryptomonnaie serait une première et constituerait un précédent. En outre une complexité importante que doit surmonter le tribunal est que presque tous les créanciers de Mt.Gox ne sont pas Japonais. Toujours selon Mc Lannahan, Nobuaki Kobyashi aurait exposé , dans une réunion où la presse n’était pas conviée, qu’il envisagerait de payer les créanciers en Bitcoins. Mais des incertitudes planent sur la réalisation de cette promesse. En effet un groupe de sociétés déjà spécialistes de Bitcoin, comprenant l’Américain Atlas ATS et l’entreprise chinoise BitOcean, ont le projet de créer rapidement une plate-forme d’échange de Bitcoins qui se nommerait BitOcean Japon.
Ce groupe aurait même l’intention d’acquérir les reliquats des actifs de Mt.Gox pour faciliter son démarrage. Pour ce faire, le groupe BitOcean finalise un dossier qu’il remettra prochainement à Nobuaki Kobyashi.
